Le trafic de drogue est une activité illicite qui infiltre plusieurs pays du monde. La France, notamment l’Ile-de-France ne fait pas exception à cette règle et présente de nombreux points de deal sur son territoire.
Afin de remédier à ce problème, plusieurs opérations ont été menées chaque mois dans le but de faire baisser ces commerces. Selon plusieurs sources, les raisons principales de la prolifération de ces points de vente restent strictement d’ordre économique.
En effet, d’après un rapport dans Le Journal du Dimanche, le chiffre d’affaires de ces points de deal peut vite grimper à des montants astronomiques. Détails.
Une mission d’envergure sur le territoire
Le Ministère de l’Intérieur lutte sans relâche contre les points de deal à Paris et en Ile-de-France. Ces endroits correspondent à un lieu sur la voie publique où les trafiquants de drogue vendent leurs produits tous les jours. Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, fait de cette mission une tâche prioritaire d’après son communiqué sur Twitter.
Pour ce faire, les responsables du territoire ont ainsi mené différentes opérations à travers le secteur de Paris et la région parisienne. Ces interventions visent principalement à pilonner les points de deal chaque mois depuis le janvier 2021. Selon le rapport du ministre, près de 1 000 opérations ont pu être effectuées dans ce sens.
Ainsi, plusieurs actions de déstabilisations et de démantèlements de points de deal ont été menées à Paris et en Ile-de-France. La grande couronne reste cependant le secteur le plus touché par ces opérations anti-drogue. C’est le cas notamment de la Seine-et-Marne, les Yvelines, l’Essonne et le Val-d’Oise.
La ville de Paris, de la Seine-et-Saint-Denis, des Hauts-de-Seine et du Val-de-Marne profitent également de ces interventions. Les mesures entreprises dans ces territoires restent néanmoins différentes. Quoi qu’il en soit, ces opérations de pilonnage ont porté leurs fruits en abaissant le nombre de points de deal d’environ de 20% depuis 2021.
Des dizaines de milliers d’euros par jour
Le commerce de stupéfiants est malheureusement lucratif. Cela explique bien la prolifération des dealers à travers tout le pays. Les points de vente de drogue peuvent, en effet, récolter des dizaines de milliers d’euros en une seule journée. Ce chiffre peut toutefois encore grimper rapidement selon le secteur, notamment en Ile-de-France.
D’après Stéphanie Cherbonnier, chef de l’Office anti-stupéfiants (Ofast), un point de deal important peut rapporter entre 50 000 euros et 80 000 euros par semaine. Ce phénomène est observable du côté de Saint-Ouen et de la Seine-Saint-Denis, dont les points de vente sont particulièrement fréquentés.
Cela ne facilite évidemment pas la mission du ministre de l’Intérieur. En dépit des opérations, certains trafiquants reviennent toujours au même endroit ou à proximité pour vendre leurs stupéfiants. Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, ne baisse toutefois pas les bras et continue à mener des actions de démantèlement de ces réseaux de dealers.
Selon toujours le rapport du chef de l’Ofast, près de 699 millions d’euros d’avoirs criminels ont été saisis en 2021. La part du trafic de drogue dans ce lot durant cette période atteint environ 99 millions d’euros, dont près de la moitié s’avère être de l’argent en espèces. Cela confirme encore la rentabilité de cette activité illégale.