De Compiègne à Beauvais, la flamme olympique trace sa route dans l’Oise

Alors que les Jeux de Paris 2024 approchent à grands pas, la flamme olympique poursuit son grand tour de France et, ce jeudi 18 juillet, elle a marqué sa 60e escale dans l’Oise, en passant par les villes emblématiques de Compiègne, Beauvais, Chantilly, Creil, et même le pittoresque village de Gerberoy. On fait le point !

La flamme olympique en escale dans l’Oise

L’aventure olympique s’écrit encore une fois en majuscules, et c’est dans l’Oise que la flamme choisit de graver sa 60e étape ce jeudi 18 juillet, sur son chemin presque terminé vers l’Île-de-France. Dès l’aube, à 9h20, Compiègne s’embrase d’émotions olympiques, avec un départ depuis le complexe sportif François Louvet à Venette. Sur la ligne de départ, Stéphane Lecas, figure de proue de la natation en eau libre et enfant du club local, ouvre le bal en tenant haut et fort le flambeau.

Le relais prend des allures de cérémonie olympique quand il passe entre les mains de Jean-Christophe Bette, rameur illustre et médaillé d’or à Sydney en 2000. Le flambeau fait ensuite escale au château de Compiègne pour un spectacle mémorable : une démonstration de tir à l’arc orchestrée par Philippe Bouclet, ancien président de la Fédération française de tir à l’arc. Devant le palais impérial, l’émotion est palpable, le stress monte, mais la passion de l’archerie l’emporte. « Je suis très ému, je n’ai pas l’habitude d’être stressé, mais là l’émotion est très forte. Un relais collectif, ce n’est pas juste prendre la flamme et la passer. Là, il y avait tout un scenario à imaginer, à mettre en scène. Il y a une demi-heure, on répétait encore », confie un P. Bouclet souriant mais visiblement touché par l’instant. L’odyssée se poursuit à Chiry-Ourscamp, où la flamme olympique est passée devant l’abbaye Notre-Dame, vestige du XIIe siècle.

Une chevauchée olympique à Chantilly

En ce midi ensoleillé, la flamme olympique a illuminé l’hippodrome de Chantilly, sous les sabots et les regards admiratifs des acteurs équestres locaux. C’est Yves Bienaimé, octogénaire passionné et fondateur du musée vivant du cheval, qui a eu l’honneur de lancer ce relais à cheval. L’homme, qui veille aussi sur les grandes écuries du château, a porté la flamme : « Porter la flamme olympique, c’est pour moi la reconnaissance d’un parcours dédié à cette ville », a-t-il partagé, ému.

Pour le monde des courses hippiques, c’est la jockey Sophie Chuette qui a pris le flambeau. Quelques jours avant son tour, elle exprimait son enthousiasme : « C’est une façon d’amener le milieu hippique au cœur des Jeux olympiques ». Un sentiment de fierté qui résonnait clairement dans sa voix, sentiment partagé par tous les acteurs du monde hippique comme Cavalassur, le PoloClub et bien d’autres. Le périple de la flamme ne s’est pas arrêté là, elle a poursuivi sa route, passant devant le musée du cheval et l’église Notre-Dame de l’Assomption, avant de conclure cette étape olympique face au majestueux château de Chantilly.

Un voyage à travers l’histoire et le patrimoine

Dès 13h45, la flamme olympique a éclairé Breteuil, en débutant son parcours au centre culturel Jules Verne et serpentant jusqu’au stade Jacques Descamps. Son trajet l’a menée devant des icônes locales comme l’église Saint-Jean-Baptiste et la place Verdun, et même devant la demeure d’Hippolyte Bayard, pionnier méconnu de la photographie.

Le flambeau a ensuite pris la direction de Nogent-sur-Oise, où Tiago Cluber, tout juste âgé de dix ans et déjà symbole de la relève sportive grâce au programme Génération 2024, a pris le relais au complexe sportif Marie Curie. « C’était génial, j’ai pu voir mes proches, mes amis. Ils m’ont encouragé et donné plus de force, c’était super », a-t-il partagé, les yeux brillants d’émotion. Le périple s’est poursuivi jusqu’à Creil, où la flamme a brillé au stade vélodrome Roger Salengro, édifice sportif de 1934. C’est là que Fabé Dia, qui a frôlé le podium olympique à Sydney, a honoré la ville avec sa course.

Enfin, en fin d’après-midi, la flamme a traversé Gerberoy, couronné l’un des plus beaux villages de France. Connue pour ses maisons à colombages et ses célèbres fêtes des roses, cette étape a vu les relayeurs se passer le flambeau de l’ancien moulin du village jusqu’à la place de la Hire et Xaintrailles.

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