La gratuité des transports en commun a toujours été un débat relativement agité dans notre pays, quel que soit le lieux où ce débat se déroule. Cependant force est de reconnaître que parler de la gratuité d’un réseau de transport en commun pour une ville de quelques dizaines de milliers d’habitants et en parler pour les 12 millions de franciliens n’est pas véritablement la même chose.
Nous allons essayer de revenir dans cet article sur l’aspect politique de la question en passant en revue les différents engagement des personnalités qui ont pu l’évoquer en période de campagne électorale ou en période de bouclage des budgets. Et nous essaierons également d’évoquer les aspects économiques, financiers mais aussi de qualité de vie et de santé qui sont au cœur de ce débat.
Enfin nous reviendrons sur les actions menées et sur les avancées en la matière.
La gratuité des transports en Ile de France : un projet politique… parfois oublié
La gratuité des transports en commun est véritablement un sujet sur lesquel s’affrontent les partis politiques de tout bord. Du côté de la droite (qui préside la région avec la candidate malheureuse aux présidentielles Valérie Pécresse) c’est un non ferme. Hors de question de rendre les transports en public gratuits. Faire cela c’est s’exposer à encore moins de respect des infrastructures et du matériel, c’est avoir des rames bondées (alors que c’est déjà le cas avec des transports payants)… Bref pour résumer la vision de la droite, la gratuité des transports c’est obligatoirement une dégradation de la qualité des transports en commun.
Du côté de la gauche, on pencherait plutôt vers la gratuité des transports en commun. Tout d’abord parce qu’il est nécessaire d’un point de vue écologique, d’avoir recours aux transports en commun au sein de la capitale française et de la région Ile de France, mais aussi pour les plus pauvres et les plus démunis. Pensons en effet à ceux qui vont travailler et doivent payer un abonnement qui représente une part relativement importante de leur salaire. En effet les engagements de Valérie Pécresse sur l’augmentation de la qualité et la non augmentation du prix du pass navigo n’ont pu être respectés et depuis des années la situation est de mal en pis. C’est la position défendue par Audrey Pulvar et le parti socialiste.
Pour la France Insoumise, la mesure est plus opportuniste. Il est proposé la quasi gratuité des transports en commun et la gratuité totale lors des crises des carburants comme on a pu en connaître lors de cette année 2022. Cette gratuité fonctionnerait comme les restrictions en période de pollution. Cependant la gratuité continuerait en dehors des pics de pollution pour certains publics : les moins de 25 ans, les personnes sans emploi et les faibles revenus.
Chez les écologistes, que l’on peut considérer comme une partie de la gauche, la question n’est pas si simple. Si Emmanuelle Cosse défendait ardemment ce projet pour l’Ile de France, son successeur Julien Bayou n’a pas jugé nécessaire de l’inscrire explicitement dans son projet lors des régionales. Cela ne veut, bien évidemment, pas dire que cela ne fait pas partie des projets d’EELV mais peut tout simplement signifier que, pour des raisons politiques, le candidat n’a pas souhaité débattre ou polémiquer dessus. Préférant garder le sujet pour plus tard, preuve s’il en est que ce dernier est éminemment politique.
Transports gratuits : une utopie financière ?
Vouloir des choses c’est bien. Pouvoir les faire c’est mieux.
Parlons maintenant de manière totalement décomplexée et transparente de l’aspect financier de la chose. Qui dit gratuit dit « Qui paye ? ». Le financement des transports en commun franciliens est en effet le point d’achoppement de toutes les critiques.
Le budget 2022 de l’organisme public en charge du transport dans la région, Ile de France mobilités, s’élevait à 14,7 milliards d’euros réparti en dépenses de fonctionnement (à hauteur de 10,5 milliards d’euros) et en dépenses d’investissement (à hauteur de 4,5 milliards d’euros).
Ce budget n’est pas, depuis la crise du covid, équilibré et il manque tout le temps de l’argent. En 2021, l’Etat est venu au secours d’IDF Mobilités avec un prêt de 800 millions d’euros à taux zéro. En effet, la crise du covid a diminué d’environ 700 millions d’euros les recettes des versements mobilité des entreprises de plus de 11 salariés.
Pour 2023, les prévisions ne sont pas meilleures puisque la crise de l’énergie fait craindre une augmentation des dépenses. Valérie Pécresse a déjà fait entendre une possible augmentation du pass Navigo devant le trou de 950 millions d’euros prévu au budget prévisionnel de 2023.
Donc comment serait-il possible de rendre les transports en commun franciliens gratuits pour tous ? Qui paierait pour cela ? Est-ce une impossible utopie ?
D’après Valérie Pécresse, les 2,7 milliards d’euros de recettes que représentent les tickets des usagers et la vente des pass navigo ne pourrait pas être comblés. De plus, la gratuité impliquerait forcément une augmentation du trafic voyageur et donc des coûts d’exploitation. D’après elle il manquerait plus de 3,6 milliards d’euros pour financer ces transports gratuits.
Mais si on étudie l’expertise d’Emmanuelle Cosse, ex ministre et ex dirigeante d’Europe Ecologie Les Verts, la gratuité des transports n’est pas qu’une simple addition ou soustraction. En fait rendre gratuit des transports en commun est un investissement gagnant à court et long terme.
En terme de chiffres, il est évident que certains coûts d’exploitation vont être baissés. Par exemple il n’y aura plus de coûts de maintenances des portiques. Pas besoin de remplacer les portiques défaillants ou les appareils de validation du titre de transport. Cet absence de contrôles permettra également une meilleure fluidité du trafic. Les montées dans les bus seront plus rapides, gagnant un temps précieux sur le trajet. Autre gain immédiat : plus de contrôleurs. Cette profession tant décriée aujourd’hui tendrait à disparaître. Il faudrait peut-être réfléchir à un reclassement ou une reconversion mais les coûts pourraient rapidement être baissés (nous pensons à l’exemple de Châteauroux dont nous parlerons dans le dernier paragraphe).
Sur le long terme, c’est de qualité de vie dont on parle. Paris est complètement embouteillée, polluée et les coûts de carburant ne cessent d’augmenter. Obtenir la gratuité des transports en commun en Ile de France c’est aussi redonner du pouvoir d’achat aux franciliens qui ont un coût de la vie le plus élevé de tout le territoire. Nous avons pu, lors du confinement, apprécier un Paris sans voitures. Un Paris libéré de sa gangue de pollution sonore, de pollution de l’air. Des transports en commun gratuits impliqueront nécessairement une baisse de l’utilisation des voitures dans et autour de Paris. Et donc un gain en terme de santé qui, lui, est inestimable. Allergies, cancer, asthme, quel est le coût de toutes ces pathologies de plus en plus fréquentes chez nos enfants ? Combien de personnes âgées meurent d’une infection pulmonaire parce que leur environnement n’est pas sain ? Et surtout combien dépensons-nous pour détecter ces pathologies, les soigner (parfois sans espoir de réussite seulement pour en diminuer les conséquences). Quel serait le gain pour la sécurité sociale si les transports en communs en Ile de France étaient gratuits ? Et ne parlons pas du gain pour les usagers et les franciliens qui verraient leur environnement s’améliorer, leur santé (qui, elle, n’a pas de prix) préservée ?
En 2021, Audrey Pulvar a détaillé le gain d’une telle mesure pour le pouvoir d’achat des français, cela représentait :
- 1 202€ d’économie annuelle pour une famille de 4 personnes (famille composée de 2 salariés ayant chacun un pass annuel, un enfant entre 11 et 18 ans et un autre entre 4 et 11 ans)
- 308,5€ d’économie annuelle sur une carte Scol’R Grande couronne
- 350€ d’économie annuelle sur un Forfait imagine R Scolaire ou sur une carte étudiant moins de 26 ans
- 413,6€ d’économie annuelle sur un pass Navigo tarif sénior
- 414€ d’économie annuelle pour un salarié avec un pass Navigo
Elle a également détaillé le coût de l’aberration du voyage en voiture (usagers qui pour la plupart roulent seuls dans leur voiture). En effet, le nombre de personnes par voiture aux heures de pointe est de 1,6. Chaque voiture émet 138g de CO2 par voyageur et par kilomètre parcouru quand les transports en commun n’en émettent que 4g !
On compte en Île-de-France environ 7000 décès chaque année à cause du dioxyde d’azote (NO2) !
Et le coût annuel de la circulation automobile en Île-de-France est estimé à 16 milliards d’€ (10 pour la congestion, 4 pour la pollution de l’air, 2 pour l’accidentologie). Donc même en raisonnant en terme purement financiers, le calcul est largement gagnant.
Alors lorsque nous y réfléchissons à tête reposée, nous pensons chez IDF Mag que oui des transports en commun gratuits ce n’est pas une utopie. C’est même une nécessité. Mais pour cela il faut que nos dirigeants arrêtent de raisonner en termes purement financiers et comptables, qu’ils prennent en compte l’aspect humain et qu’il développent une vision à long terme de notre territoire.
Transports gratuits en Île de France vs ailleurs
Nous en parlions précédemment. La gratuité des transports n’est pas une utopie parce qu’elle existe déjà dans plusieurs villes dont certaines relativement grandes.
La ville de Châteauroux par exemple l’a expérimenté en 2001 ! Comme quoi le concept n’est une nouveauté et il a été mis en oeuvre par un élu de droite, monsieur Jean François Maillet. La ville estime avoir gagné environ plus de 100 000 euros par an en arrêtant les contrôles et les validations tout en ayant réussi le pari de n’effectuer aucun licenciement !
Mais Châteauroux n’a pas été précurseur dans le domaine puisque c’est Dunkerque qui la première a offert le bus gratuit à ses 200 000 habitants depuis 2018. Un pari gagnant également puisque la ville constate une utilisation moindre de la voiture et une augmentation de la fréquentation de ses transports en commun.
Récemment, ce sont les grandes agglomérations de Montpellier et Nantes qui l’expérimente afin de le mettre en oeuvre de manière pérenne.
Enfin, autre exemple gagnant à l’étranger : la capitale de l’Estonie, Tallin, qui offre les transports gratuits à ses 426 000 habitants.
Paris et l’Île de France sont donc vraiment à la traîne. Alors cela peut se comprendre, offrir la gratuité des transports à 12 millions de franciliens peut faire peur, mais n’est-ce pas là l’avenir ?
Parmi les actions menées, il y a eu une pétition en ligne en 2021 ainsi que de nombreuses manifestations le week-end du 30 avril 2021 dans les gares et marchés d’Île de France. A Paris, en Seine-et-Marne, dans les Yvelines, en Seine-Saint-Denis, dans l’Essonne, dans le Val-de-Marne, les Hauts-de-Seine ou le Val d’Oise, Audrey Pulvar a lancé l’opération « Toutes et tous sur le pont pour la gratuité des transports » qui a impliqué des personnes motivées tout le week-end dans les communes suivantes :
PARIS
Vendredi 30 avril
Place Clichy (75017) – 17h30-18h45
Métro La Chapelle (75018) – 8h
Paris 6e Gare Montparnasse (75006) – 17h
Les Halles (10 rue Lescot, 75001) – 8h30
Gare Saint-Michel (75005) – 9h
Gare d’Austerlitz (75005) – 17h30
Porte de la Villette (75019) – 17h30
RER Nation (75011) – 8h30
Ourcq (75019) – 8h30
Devant le parvis de la Gare du Nord (75010) – 8h
Gare des Invalides (75007) – 13h
Gare Saint-Lazare – 8h30
Porte d’Orléans (75014) – 8h
RER Nation Avenue du Trône (75012) – 8h30
Parvis de la gare Montparnasse – 8h30
Samedi 1er mai
Pont Cardinet et Porte de Clichy (75017) – 11h-12h30
Marché Ordener – RDV angle rue Ordener et Damrémont (75018) – 9h30
Angle rues Lepic et Abbesses (75018) – 11h
Marché Port Royal (75005) – 11h
Marché Monge (75005) – 11h
Marché Quinet (75014) – 11h
Marché Cours de Vincennes (75012) – RDV angle Cours de Vincennes / rue Marsoulan – 11h
Marché Vasco de Gama (75015) – 10h30
Marché Falguière (75015) – 10h30
Métro Louis Blanc Devant le métro Louis Blanc (75010) – 11h
Dimanche 2 mai
Métro Guy Môquet (75018) – 10h30 – Suivi par une ballade militante jusqu’à Porte Montmartre.
Porte de Clichy (75017) – 11h-12h30 / 16h-18h
Marché Port Royal (75005) – 11h
Marché Monge (75005) – 11h
Marché Place des Fêtes (75019) – 10h30-12h30
Marché de Joinville (75019) – 10h30-12h30
Marché Jaurès (75019) – 11h00-12h30
Marché de l’Olive (75018) – 11h
Métro Guy Moquet (75018 -75017) – 10h30
Rue des martyrs (75009) – 11h
Marché Brune (75014) – 11h
Marché d’Aligre RDV devant la pharmacie place d’Aligre (75012) – 10h30
Marché Porte dorée RDV devant le McDonald’s – 11h
Les Halles (75001) Croisement des rues Tiquetonne et Montorgueil – 11h
Marché Convention Passage Dombasle (75015) – 10h30
Croisement rue Cambronne/rue Lecourbe (75015) – 10h30
A l’angle du Faubourg Saint Denis et de la rue du Château d’Eau (75010) – 11h
SEINE-ET-MARNE
Vendredi 30 avril
Gare de Moret-sur-Loing – 7h30/9h30
Marché de Vert-Saint-Denis – 10h
Samedi 1er mai
Gare de Moissy-Cramayel – 7h
Marché de Moissy-Cramayel – 11h
Dimanche 2 mai
Vert-Saint-Denis Sortie Auchan – 10h30
Gare RER Savigny-Le-Temple – 7h
YVELINES
Vendredi 30 avril
Montigny le Bretonneux – 7h-9h
Saint-Quentin – 7h-9h
Gare de Mantes-la-Jolie côté Mantes-la-ville – 6h30-8h30
Gare de Mantes Station – 6h30-8h30
Gare de Houilles Carrières sur Seine – 17h
Devant la Garde de Marly Le Roi – 7h30-9h
Gare du Vesinet Le Pecq – 17h
Gare RER Saint-Germain-en-Laye – 7h45
Gare de Vernouillet Verneuil – 7h/8h30
Gare SNCF Les Mureaux – 7h/8h
Gare Conflans-Sainte-Honorine – 16h30/18h30
Gare de Houilles – 7h30-9h
Gare Maisons-Laffitte – 8h30-10h
Samedi 1er mai
Les Mureaux : Marché de Becheville – 10h/12h
Conflans-Sainte-Honorine : Marché de la Fonderie (place Romagné) – 10h/12h30
Marché Achères – 10h/12h
Dimanche 2 mai
Marché de Verneuil – 10h30/12h30
Marché de Poissy – 10h/12h
ESSONNE
Vendredi 30 avril
Gare de Grigny – 16h
Evry Val de seine
Juvisy coté Draveil
Boutigny sur Essonne et Vayres
Épinay-sous-Sénart et Brunoy – 8h
Gare Massy Palaiseau – 7h30
Gare d’Évry-Courcouronnes Centre – 17h/19h
Dimanche 2 mai
Marché Les Ulis – 10h/12h
Marché Limours – 9h30/12h30
HAUTS-DE-SEINE
Vendredi 30 avril
Bourg-la-Reine – Station RER Bourg-la-Reine – 7h30/9h
Boulogne-Billancourt – Métro Pont de Sèvres – 8h/9h30
Boulogne-Billancourt – Métro Pont de Saint-Cloud – 8h/9h30
Tramway Pont de Sèvres – 8h/9h30
Issy-Les-Moulineaux – Métro Mairie d’Issy – 8h/9h30
La Défense Gare RER sortie 5 –8h/9h30
Colombes Gare du Centre – 17h30/18h30
Gare RER Le Plessis Robinson – 7h15/9h
Gare des vallées Bois-Colombes/La Garenne Colombes – 17h30/18h30
Samedi 1er mai
Nanterre Marché Pablo Picasso – 10h/12h
Bois-Colombes Marché du centre – 10h/12h
Dimanche 2 mai
Marché de Bagneux – 10h/12h
Marché couvert Malakoff – 10h/13h
Marché Le Plessis-Robinson– 10h/12h
Marché de Chaville – 10h/12h
Gare de Chaville Rive-Droite – 10h/12h
Marché de Puteaux – 10h/12h
Asnières Marché des victoires – 10h30/12h
Colombes Marché des 4 chemins, place Aragon – 10h/12h
Gennevilliers Marché du Village – 10h15/12h15
SEINE-SAINT-DENIS
Vendredi 30 avril
RER Neuilly-Plaisance – 8h
Gare d’Aulnay – 7h
Bagnolet métro Gallieni – 18h
Gare RER de Pantin – 17h30
Gare de Drancy – 16h/18h
Gare d’Épinay / Villetaneuse – 17h
RER Noisy le grand – 7h30/9h30
Gare de Saint-Denis (sur le parvis) – 17h/19h
Métro Mairie Montreuil – 10h30/16h
Mairie des Lilas – 8h/17h
Samedi 1er mai
Gare de Bondy – 10h30
Gare Rosny-sous-Bois – 10h30
La Courneuve Tramway du centre ville – 9h30/11h
Dugny La Place – 11h/12h
Dimanche 2 mai
Bagnolet Marché du centre-ville – 11h
Pantin Marchés Église de Pantin/ Olympe de gouges et magenta – 10h30/12h
Noisy champs/marché – 10h/12h
VAL-DE-MARNE
Vendredi 30 avril
Orly ville – 7h/8h
Cachan – Arcueil – Bagneux – 7h45/9h et 17h/18h30
Vitry-sur-Seine Les Ardoines – 8h/9h
Gares RER Val de Fontenay et Fontenay-sous-Bois – 7h15/8h30 et 18h/19h
Chevilly-Larue Tramway T7 (Moulin Vert-Auguste Perret) – 17h30/19h
Gares Champigny – 7h
Gare RER A Boissy – 7h30/8h30
Gare Orly Ville – 7h
Gare Sucy – Bonneuil-sur-Marne – 17h30/19h
Maisons-Alfort/Alfortville – 8h/9h
Gare de Boullereaux – 7h
Gare de Champigny – 17h
Samedi 1er mai
Maisons-Alfort marché Charentonneau – 10h
Chennevières Arrêt Bus Résidence Clément Adler – 16h
Marché du Bois l’Abbé – Champigny/Chennevières – 10h30
Dimanche 2 mai
Champigny Arrêt bus 208 Mairie de Champigny – 10h
Alfortville Marché centre-ville angle PVC-Louis Blanc – 10h30/12h
Marché Bonneuil-sur-Marne – 19h/12h
Villiers Marché du centre ville – 11h/12h
Lundi 3 mai
Maisons-Alfort métro stade – 8h
VAL D’OISE
Vendredi 30 avril
Gare Méry-sur-Oise – 6h45/8h15
Gare de Pontoise – 6h30/8h
Gare Ermont-Eaubonne – 7h/8h30
Saint-Ouen-L’Aumône – Centre et Eglise – 7h
Cergy Préfecture – 7h/8h30
Cergy Saint-Christophe – 7h/8h30
Cergy Le Haut – 7h/8h30
Gare Saint-Leu-la-Forêt – 6h45 -8h15
Survilliers Fosses RER D – 7h/9h
Gare Persan -Beaumont – 7h/8h30
Gare Domont – 7h/8h30
Neuville Université – 7h30/8h30
Gare de Sarcelles Garges -7h/8h15
Gare d’Ecouen Ezanville – 7h/8h30
Gare Montmorency / Enghien-les-Bains – 18h
Samedi 1er mai
Bezons Terminus Tram T2 – 10h/12h
Goussainville Gare RER D – 9h
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