Les logements sociaux se présentent comme de véritables alternatives pour acquérir un bien immobilier facilement. Que ce soit pour un achat ou une location, ces immeubles sont souvent plus abordables que les appartements classiques.
Habituellement, ces habitats participatifs se trouvent le plus souvent en banlieue en raison du coût des terrains plus accessible pour leur construction. Pourtant, depuis quelques années, de plus en plus de logements sociaux se créent dans les beaux quartiers de Paris.
Comment ce phénomène est-il possible ? Voici quelques explications !
Une initiative de la mairie de Paris pour plus de logements sociaux intramuros
D’après un rapport, le prix du mètre-carré vient de dépasser les 10 000 euros en ce moment. Cela rend l’acquisition d’un logement encore plus difficile pour les parisiens. Environ 70% d’entre eux sont cependant éligibles au logement social selon Anne Hidalgo, maire de Paris.
Pour remédier à ce problème, il est donc important de se tourner vers la solution des HLM dans la capitale. Les plafonds de ressources 2022 correspondants doivent simplement être respectés et tous ceux qui rentrent dans ces critères sont éligibles à un logement social. L’objectif n’étant pas de dévaloriser les beaux quartiers de la ville, mais plutôt d’aider les parisiens à trouver un toit.
Pour rappel, l’éligibilité d’un candidat pour avoir un logement social dépend entièrement de son revenu. C’est en fonction de ce seul critère qu’il peut bénéficier d’un HLM. D’après les chiffres dévoilés par l’Union Sociale de l’Habitat, une certaine partie des classes moyennes peuvent même désormais demander un logement social.
En effet, si un résident de la capitale gagne en moyenne 1 100 euros par mois, il peut demander un logement PLAI (prêt locatif aidé d’intégration). Si son revenu mensuel est de 2 600 euros, il peut cependant obtenir un logement PLS (prêt locatif social). D’ailleurs, si son plafond ne dépasse pas 2 900 euros, celui-ci peut toujours bénéficier d’un logement PLS.
Des logements sociaux transformés
Afin de proposer plus de logements sociaux aux parisiens, la mairie de la capitale a misé sur son droit de préemption. Ce droit légal lui permet d’acquérir une propriété avant toute autre personne dès lors qu’elle est mise en vente. La municipalité a pu ainsi obtenir des centaines d’immeubles sur son territoire, grâce à ce droit légal.
La stratégie de la ville n’est toutefois pas de rendre les beaux quartiers moins attrayants. L’objectif est de garder le charme actuel des arrondissements tout en proposant de nouveaux logements. Voilà pourquoi la plupart des projets concernent des transformations des bâtiments déjà existants selon Anne Hidalgo.
C’est le cas notamment des logements sociaux situés au 45 rue de Miromesnil et au 26 rue de Saint-Pétersbourg. Ces derniers proviennent respectivement d’un logement encore en chantier et des bureaux de l’institut national de la propriété intellectuelle. Les HLM au 12 rue Monceau s’avèrent même être une ancienne école acquise par préemption à l’origine.
Le bailleur Social Elogie Siemp, par exemple, vient d’inaugurer 84 logements sociaux dans la rue de Saint-Pétersbourg. Cela inclut de magnifiques duplex avec des architectures de qualité de Naud&Poux. D’autres HLM sont également proposés dans le 8e arrondissement avec des terrasses privatives de 15 m2.
D’ailleurs, il faut noter que cette stratégie d’acquisition semble porter ses fruits. Ces logements participatifs sont maintenant loués entre 5,97 euros à 6,71 euros le mètre-carré. Il s’agit d’un prix bien plus abordable que celui du marché privé actuel qui avoisine en moyenne les 40 euros le mètre-carré.