Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris de 2024 sont l’occasion pour la France d’améliorer ses dispositifs destinés à accueillir les personnes handicapées. En effet, les organisateurs ainsi que les autorités locales mettent tout en œuvre afin de faciliter leurs déplacements. Il faut dire que durant cette période, ce sont pas moins de 350 000 personnes handicapées qui sont attendues sur le territoire. Elles seront aux alentours de 4 000 à se déplacer en fauteuil. D’où l’intérêt d’ajuster les mesures dans ce domaine et pourquoi pas à faire en sorte qu’elles deviennent des normes dans le pays.
Les premières initiatives sur le sujet ont été lancées en 2015
En tout, ce seront pas moins de 15 millions de visiteurs qui débarqueront en France pour les JO de 2024 et l’organisation des tansports et de l’accueil de ces invités demeure une préoccupation de taille pour les organisateurs. Un sujet d’autant plus important lorsqu’il est question des hôtes en situation de handicap. Que faire dans ce cas ? Comment faciliter leurs déplacements au sein des aéroports, des gares ou autres sites des transports en commun ?
Voilà des questions auxquelles les responsables se sont sérieusement penchées. L’objectif étant de permettre à toutes ces personnes à mobilité réduite d’assister aux différentes compétitions prévues durant cette période. Selon la présidente de la Région Île-de-France, Valérie Pécresse, les efforts d’accessibilité ont cependant déjà débuté depuis 2015. Une information relatée lors de l’ouverture du Sommet Grand Paris, le 14 septembre 2023
En effet, d’après elle, des initiatives ont été déjà entamées dans cette perspective. Par ailleurs, la responsable de la région ne manque pas de rassurer l’opinion publique en avançant que 100% des bus et tramways seront accessibles aux personnes handicapées pour les prochains JO. De plus, des mesures d’accessibilités seront mises en place sur l’ensemble des sites de la capitale.
Pour plus de précisions, cela concerne principalement les métros du Grand Paris Express. Cependant, la présidente du conseil régional souligne qu’il faut rester rationnel. Le métro classique ne sera malheureusement pas accessible aux personnes en situation de handicap. Seule la ligne 14 est actuellement adaptée au déplacement des personnes à mobilité réduite.
Des mesures complémentaires pour renforcer les dispositifs existants
Outre les mesures mises en œuvre dans les transports publics, d’autres initiatives seront aussi adoptées pour faciliter le déplacement des personnes handicapées. C’est le cas, par exemple, de 150 navettes qui ont été adaptées afin de pouvoir accueillir des personnes en fauteuil roulant. Selon les informations, ces véhicules pourront même circuler sur des voies spécifiques.
Par ailleurs, pour rappel, le ministre des Transports, Clément Beaune, a déjà fait savoir au mois d’avril 2023 dernier que 1 000 taxis de ce type seront aussi en service. Pour le moment, ils ne sont que 200, voire 250 à opérer dans ce secteur d’activité dans la capitale (taxis adaptés aux personnes à mobilité réduite). Le déploiement d’autres véhicules reste néanmoins assuré.
La présidente de Veebya, Rajae El Harrak, un autre acteur de ce secteur, quant à elle, affirme que l’idéal serait de centraliser tous les opérateurs sur une plateforme. Offrir un service complet à ces personnes en situation de handicap est l’un des objectifs à atteindre. Autrement dit, elle envisage de partager la vision de sa société qui accompagne ses clients de bout en bout.
Dans cette approche, la mission ne consisterait plus à transporter une personne d’un point A à un point B. Tout sera fait pour aider le client depuis sa récupération, jusqu’à qu’il soit en sécurité pour la suite de son déplacement. En d’autres termes, une solution all-in-one prenant en charge entièrement ces personnes à mobilité réduite en matière de transport.